Faut-il courir à jeun ? Avantages, risques et conseils pratiques
Tu te demandes s’il est bon de courir à jeun ? Découvre les avis d’experts, les bénéfices, les risques, et des conseils pratiques pour courir le ventre vide en toute sécurité.
Sommaire
- Courir à jeun : qu’est-ce que c’est ?
- Les avantages de courir à jeun
- Les risques et limites
- Courir à jeun : pour qui c’est adapté ?
- Conseils pratiques pour courir à jeun en toute sécurité
- Mon avis personnel après plusieurs tests
- Conclusion : faut-il courir à jeun ?
Courir à jeun : qu’est-ce que c’est ?
Courir à jeun signifie faire une séance de course à pied après plusieurs heures sans manger, généralement le matin, avant le petit-déjeuner. Cela implique un niveau de glycogène bas, ce qui pousse le corps à puiser plus rapidement dans ses réserves de graisses.
👉 Cette pratique est populaire chez les coureurs souhaitant perdre du poids ou améliorer leur métabolisme des lipides.
Les avantages de courir à jeun
1. Favorise l’utilisation des graisses comme carburant
Quand le glycogène (le sucre stocké) est bas, le corps mobilise davantage les graisses. Cela peut être intéressant pour améliorer la capacité du corps à utiliser les lipides comme source d’énergie, utile en course d’endurance.
2. Aide à la perte de poids (avec nuances)
Dans un contexte contrôlé, courir à jeun peut favoriser un déficit calorique. Mais ce n’est pas magique : si tu manges plus après, le bénéfice peut être annulé.
3. Améliore la discipline mentale
Sortir courir sans avoir mangé demande un effort mental supplémentaire, ce qui peut renforcer la motivation et la rigueur à long terme.
Les risques et limites
1. Moins d’énergie, plus de fatigue
Courir à jeun peut rendre la séance moins qualitative, surtout si elle est intense. Tu risques la baisse de performance ou la fatigue rapide.
2. Risque d’hypoglycémie
Des signes comme des vertiges, nausées ou tête qui tourne peuvent apparaître, surtout si tu n’as pas l’habitude ou si tu dors mal.
3. Catabolisme musculaire possible
En l’absence de glycogène, le corps peut dégrader des protéines musculaires pour produire de l’énergie, surtout lors de sorties longues.
Courir à jeun : pour qui c’est adapté ?
- ✅ Coureurs intermédiaires à expérimentés qui cherchent à affiner leur métabolisme
- ✅ Personnes en phase de perte de poids (avec alimentation équilibrée)
- ✅ Runners du matin qui préfèrent éviter le petit déj’
- ❌ Débutants (risque de découragement ou malaise)
- ❌ Coureurs préparant une course avec des objectifs chronométrés
- ❌ Personnes souffrant de troubles métaboliques ou alimentaires
Conseils pratiques pour courir à jeun en toute sécurité
🔹 Commence doucement
Fais des footings courts et lents (30–45 min max) à jeun, avant de tester des durées plus longues.
🔹 Hydrate-toi avant de partir
Un verre d’eau (voire avec un peu de citron ou de sel) suffit. Tu peux aussi boire un café noir si tu le tolères.
🔹 Ne pars pas le ventre vide sans expérience
Si tu débutes, prends une demi-banane ou une datte avant de sortir pour tester la tolérance.
🔹 Prévois un petit encas post-run
Un repas léger avec des protéines + glucides après la séance permet de limiter la fonte musculaire.
Mon avis personnel après plusieurs tests
Après avoir testé plusieurs semaines de footings à jeun, mon avis sur courir à jeun est nuancé :
- ✅ Pour des footings tranquilles, c’est super agréable : j’ai une sensation de légèreté, et je digère mieux le reste de la journée.
- ❌ Pour les séances de fractionné, c’est un non catégorique : j’ai zéro jus.
- 🔁 En alternance (1 ou 2 fois par semaine), c’est un bon compromis.
Conclusion : faut-il courir à jeun ?
Courir à jeun, avis général : c’est une pratique utile dans certains contextes, mais pas miraculeuse.
👉 Si tu veux perdre du poids, cela peut être un outil parmi d’autres.
👉 Si tu veux performer ou progresser, mieux vaut garder tes séances clés avec un peu d’énergie dans le moteur.
Le secret ? Tester par toi-même, observer ton corps et adapter selon tes objectifs.